FABRICATION.

dimanche, février 18, 2007

ART & COMMERCE. BANQUE VINCENT BERGERAT.

UNE BANQUE, puis une monnaie (papier) :
Focalisée sur la seule question véritablement importante : combien ? (et non pas, un Renaissance (50 €) ou un baroque et rococo, (100 €). Question camouflée par les monnaies en cours qui tentent toujours de se faire passer pour des séries de mauvais petits tableaux (petites icônes) en papier plus ou moins indéchirable.

Chaque série émise porte un chiffre : 1, 5, 8, 10, 20, 50, 100, 500, 800 ; ainsi que le nom de la banque (mon nom), bien que cela ne soit pas strictement nécessaire. Pas de nom de monnaie, bien entendu.

La question de l'assimilation à (l'art de) la miniature étant évacuée, le billet est considéré comme une œuvre d'art sur décision du banquier.

Racourci.
L'argent ne sert plus à acheter une œure d'art, il est une œuvre d'art.

Visibilité / exposition.
L'Ostentation de cette monnaie et des cartes de la banque Vincent Bergerat est (tout comme pour les autres monnaies), perçu comme un acte vulgaire par ceux qui en possèdent et souhaitable par ceux qui n'en possèdent pas ou depuis peu.

Contrefaçon :
Une goutte de (ma) salive est déposée sur chaque billet.

Un double système de valeur :
(à ce propos, il est amusant de constater qu'une contrefaçon d'un billet de 50 francs (Quentin de la Tour de 1983 neuf, est proposé à 60€ sur un site français de numismatique).

a) La valeur nominale indiquée sur son unique face imprimée, contre laquelle il est échangé et reste échangeable* en euros, dollars, ou livres sterling, peu importe.

b) La valeur d'échange sur le marché de l'art, qui varie comme chacun sait en fonction de facteurs multiples.


* Chaque personne se procurant l'un ou plusieurs de ces billets s'engage tacitement à ne jamais réclamer la somme versée.